Les aventures de Maximilien Picoux II

Deuxième volet pour une période bien rythmée

  • jeudi 11 mai 2017

Suite à notre premier entretien avec le coureur belge du team T-Palm, c’est avec plaisir que nous retrouvons Maximilien pour la suite de ses aventures. Entre de belles places d’honneur et un tempérament de baroudeur, place à notre entretien où les classiques sont à l’honneur.

  • Bonjour Max, nous sommes ravies de te retrouver pour un nouveau petit Plat ! En mars dernier, tu nous disais que tu allais aborder une période de courses importantes pour toi. Tout d’abord, comment vas-tu depuis ? 

Depuis le mois de mars, je vais plutôt bien ! Quelques résultats sont survenus depuis le dernier plat et j’ai eu un coéquipier comme compagnon d’entraînement pendant près de trois mois, de quoi trouver de la motivation quotidiennement.

  • Durant ces deux derniers mois, quelles ont été les épreuves où tu t’es senti à l’aise ?

Globalement, je me suis bien senti sur bon nombre de courses depuis ce début de saison. Ma forme est montée progressivement jusqu’à mon premier objectif, qui était le Triptyque des Monts et Châteaux. J’ai eu l’occasion de faire un top 20 sur la Kattekoers et ce sous les couleurs du Team Wallonie, mais le TMC a été la « concrétisation » de mon travail effectué cet hiver. Avec une 5ème, une 10ème et une 14ème place, j’ai pu me montrer et ce sur mes routes d’entraînement.

  • Et celles dont tu ne gardes pas forcément un bon souvenir ? 

Sans hésiter le chrono du TMC… Malgré mes trois top 15 durant le tour, je finis 45ème du classement général. Je ne me faisais pas d’illusion concernant le classement du chrono, mais j’espérais tout de même faire bien mieux que le temps réalisé. Malheureusement, dès l’échauffement, j’ai su que ça allait être difficile.

Hormis cette grosse déception, je n’ai pas d’autres mauvais souvenirs sur une course… En revanche, après le TMC, le corps a exprimé sa fatigue et les douleurs dans mon dos suite à ma chute l’été dernier au TRW sont revenues, ce qui m’a valu un DNF sur Liège-Bastogne-Liège U23.

  • Globalement, es-tu satisfait de cette période de classiques ?

Si on m’avait dit avant le début de saison que j’allais faire les résultats que j’ai signé depuis ce début de saison, j’aurais d’avance été satisfait. Mais désormais, je ne le suis que moyennement. D’un côté, j’en veux toujours plus et d’un autre côté, j’attends toujours aussi impatiemment un gros résultat ou qui sait, une victoire.

  • On a remarqué que tu aimes te montrer à l’avant ! Doit-on en déduire que tu as une âme de baroudeur ?

J’ai toujours aimé être à l’attaque et cette année, contrairement aux précédentes, j’ai beaucoup plus de liberté à ce niveau-là et également plus de réussite. Cependant, je reste sur ma faim puisque mes deux dernières échappées m’ont coûté deux DNF assez salés…

  • En ce mois de mai, cap sur Paris-Roubaix ? 

Paris-Roubaix reste encore un très gros point d’interrogation en ce moment, et pour cause, mon équipe n’a pas été reprise sur la sélection dû au nombre conséquent d’équipes voulant participer à ce monument… L’an dernier, j’avais réussi à décrocher une 24ème place et prendre une dernière fois le départ de cette course pour améliorer ce résultat me tenait vraiment à cœur.

  • Sur quelles autres courses seras-tu aligné dans les jours et les semaines à venir ?

Pour le moment, j’ai en point de mire le Grand Prix Criquielion, puis j’enchainerai avec deux tours : le Triptyque Ardennais et la Flèche du Sud, si je ne participe pas à Paris-Roubaix.

  • Parlons un peu ravito : quelles sont tes habitudes alimentaires ? 

En course, l’équipe nous fournit des barres et des gels Sports2 mais ce que je préfère, ce sont les petites miches de pain faites avec soins par nos soigneurs. À l’entraînement, j’apprécie tout particulièrement les pâtes de fruits et les pâtes d’amandes.

  • Quels sont tes petits rituels/habitudes d’avant et d’après course ?

Je n’ai pas de rituels à proprement dit. Mais j’ai l’habitude de boire un coca après la mi-course. Je m’arrange donc la veille de la course ou avant le départ pour qu’on me le donne à un moment précis sur le parcours.

  • Entre tes coups de pédale, arrives-tu à suivre le Giro ? Quel est ton pronostic ?

Oui bien sûr ! Quand je ne suis pas en course, je regarde toujours la fin des étapes après mon entraînement ou du moins le résumé de l’étape du jour. J’aime beaucoup Nairo Quintana mais je pense que le requin de Messine, Nibali, risque de finir en rose.

  • Terminons ce deuxième volet de manière rythmée : qu’écoutes-tu en ce moment ? 

Je ne suis pas très difficile en musique, j’écoute un peu de tout même si en ce moment, j’écoute principalement du rap français. C’est toujours plus motivant de faire du sport en musique surtout lorsqu’il pleut et que je suis contraint à faire du rouleau.

On te remercie pour ces nouvelles aventures partagées ! Bonnes courses, y compris Paris-Roubaix, et à bientôt pour la suite de ta saison !

Rédigé par

Natacha Cayuela - Coordinatrice pour cyclistes

Passionnée de vélo depuis ses dix ans, Natacha est la fondatrice du site qui ravitaille le cyclisme. Elle est également l'auteur du roman La Bonne échappée, où l'univers de la Petite Reine est mis à l'honneur.