Les aventures de Maximilien Picoux – IV –

Cap en France pour l'Avenir

  • vendredi 10 novembre 2017

Crédit : Photo Evasion

 

 

Pendant toute la saison 2017, nous avons suivi le sympathique coureur belge de la team T-Palm.
Entre les dernières courses et l’annonce plutôt surprenante de sa future équipe française, le VC Rouen, Maximilien Picoux nous dit tout !

 

  • Bonjour Max ! Pour commencer ce quatrième volet, question simple : comment vas-tu ?

Bonjour ! Hé bien tout va très bien. Après une coupure, le moral est reboosté !

 

  • Parle-nous de tes dernières courses de l’année. Comment se sont-t-elles déroulées pour toi et pour la Team T-Palm ? 

Disons-le clairement, ça s’est moins bien déroulé que prévu. Avec quelques chutes qui nous ont privé de certains coureurs et une fatigue générale au sein de l’équipe dû à un effectif restreint durant la saison, les résultats ont été plus difficiles à décrocher en fin de saison. Pour ma part, la saison s’est terminée sur une chute à Paris-Tours.

 

  • Dirais-tu que ces derniers mois ont été différents ou non des précédents ?

Les derniers mois de la saison sont toujours globalement différents. On sent que les coureurs qui ont déjà signé un contrat sont, pour ainsi dire, en « vacances » tandis que d’autres coureurs du peloton sont stressés à l’idée de décrocher un contrat pour la saison suivante. Fatalement les courses sont différentes, les acteurs ne sont plus forcément les mêmes qu’en début d’année.

 

  • Puisque les courses sont terminées, place au bilan ! Que retiens-tu de ta saison 2017 ? 

Ce que je retiens de ma saison 2017, c’est surtout ma régularité. Il est donc difficile de déterminer « Le meilleur » résultat ou « un moment clé » de la saison dès lors où malheureusement, je n’ai pas eu de victoire. Cependant, mes vingt-trois Top 10 démontrent ma forme tout au long de la saison, le bilan est donc globalement satisfaisant. Mais s’il fallait vraiment choisir une course, ça serait la première étape du Triptyque de Monts et Châteaux avec un cinquième place à domicile et peut-être le port du maillot de Meilleur Jeune sur le Tour de Liège.

 

  • Il te manque donc cette victoire tant espérée, qui aurait pu conclure une sacrée volonté. Avec le recul, est-ce plus simple d’accepter le fait de ne pas avoir pu lever les bras au moins une fois ?

Pour être tout à fait honnête, même avec du recul ce n’est pas plus simple. Je continue à me dire que j’ai fait une bonne saison et ne pas avoir pu lever les bras alors que chaque week-end on joue le haut du tableau, c’est finalement frustrant. À côté de ça, j’ai tout de même reçu une belle récompense qu’est la deuxième place sur le DH Challenge Philippe Gilbert, un classement récompensant les coureurs les plus réguliers de l’année.

 

  • Nous sommes en trêve hivernale. Comment gères-tu cette période ? 

Après une coupure de trois semaines agrémentées de vacances au soleil, je reprends maintenant peu à peu le chemin des entraînements pour entamer les compétions sur piste vers la mi-décembre et conclure par un stage de préparation en janvier avec ma nouvelle équipe pour enfin retrouver la compétition sur route en février.

En hiver, c’est l’occasion pour moi de toucher un peu à d’autres sports et en l’occurrence de la course à pied qui est un sport complémentaire au vélo. Quant à l’alimentation, certes quelques écarts sont permis notamment avec les raclettes, les fondues,… (Rires) mais rien de très différent au reste de la saison.

 

  • Désormais, cap sur l’avenir ! Pour la saison 2018, tu feras partie d’une équipe française : le VC Rouen. Comment s’est déroulé ce transfert ? 

En fin d’année, n’ayant pas trouvé la perle rare en Belgique, je me suis tourné vers la France dont le VC Rouen pour commencer une nouvelle aventure tout en gardant le même objectif.

 

  • Quels y seront tes rôles et tes objectifs ?

Étant dans les coureurs les plus « vieux » de l’équipe, j’aurai un rôle important qui sera essentiellement axé sur la performance et les résultats. L’objectif est toujours le même : passer Pro.

 

  • Comment vas-tu gérer le fait de vivre actuellement en Belgique, tout en courant principalement en France ?

C’est en fait plus simple qu’on le pense. Déjà en étant coureur en Belgique, les kilomètres pour les déplacements s’accumulent très rapidement notamment pour les courses importantes telles que le Kreiz Breizh (Fr) ou La Flèche du Sud (Lux). Rouen n’est qu’à trois heures de chez moi, une distance acceptable donc.

 

  • C’est la période de cohésion pour les nouvelles futures équipes. Quel est le programme du VC Rouen pendant l’hiver ?

Nous avons un Team Building organisé très prochainement et le stage qui servira à se préparer permettra également de mieux se connaître au sein de l’équipe.

 

  • Pendant l’hiver, ressens-tu le besoin de te couper un peu du monde du vélo, que ça soit dans les jambes comme dans la tête ?

Oui, comme toute personne dans tout métier, les gens ont besoin de vacances. Relâcher la pression accumulée durant l’année, sortir un peu de la bulle de « compétition » et surtout se séparer du vélo un certain moment pour retrouver l’envie d’y remonter.

 

  • Qu’aimes-tu faire pour te changer les idées ?

J’aime beaucoup voyager, découvrir de nouvelles cultures, redécouvrir certains coins de Belgique souvent oubliés ou des lieux où je ne fais que passer à vélo habituellement.

 

  • Un grand merci à Maximilien Picoux pour cette nouvelle interview ! C’est un plaisir de suivre tes aventures au fil des saisons. On se dit à bientôt pour un nouveau volet ?

Un grand merci à vous et oui, à très bientôt !

Rédigé par

Natacha Cayuela - Coordinatrice pour cyclistes

Passionnée de vélo depuis ses dix ans, Natacha est la fondatrice du site qui ravitaille le cyclisme. Elle est également l'auteur du roman La Bonne échappée, où l'univers de la Petite Reine est mis à l'honneur.