Caravane du Tour de France : ils vous ont ravitaillé avec Pressade

Les récits d'une expérience hors norme de plus de 3500 kilomètres

  • vendredi 14 septembre 2018

Vous étiez sur les bords des routes du Tour de France pour encourager les coureurs et admirer la caravane ? Pour rester dans l’ambiance si spéciale de la Grande Boucle, nous allons retrouver dans ce nouveau mets ceux qui étaient au cœur de l’action. Ils ne faisaient pas partie des trente-cinq coureurs qui participaient à leur premier Tour de France, et n’étaient pas non plus dans le peloton. Ils sont passés bien avant sur les routes afin de vous faire profiter de la beauté des chars et de leurs produits phares : les jus de fruits Pressade.

 

Pendant trois semaines, ils ont parcouru la France et partagé des moments inoubliables, mêlé d’innombrable saluts et sourires tout au long du parcours. À travers ce Plat, ils vont nous raconter la vie dans la caravane du Tour et toutes les impressions qu’une telle aventure peut procurer. Avec des profils et des personnalités bien différentes, nous allons avoir la confirmation que tout était réuni pour offrir des boissons aromatisées de gentillesse, et bien plus encore.

 

~ Présentation ~

Ils sont six caravaniers à nous partager leurs émotions de juillet dernier. Avec leurs clichés et quelques mots, voici leurs portraits.

 

Alain

Alain, 64 ans, retraité, rajeunir grâce au Tour de France

Si j’ai fait partie de la caravane du tour de France et plus particulièrement avec Pressade, c’est avant tout pour satisfaire un rêve d’enfant et d’autre part pour partager la partie cachée d’une caravane publicitaire mythique comme le Tour deFrance. Par ailleurs, Pressade est un produit qui me convient parfaitement. D’abord parce que je suis consommateur de jus de fruits chaque jour et que je partage les vertus d’un jus de fruits bio. Enfin, je m’appelle Navel, comme les meilleures oranges du marché.

 

 

 

Eric

Eric, 57 ans, policier, le Tour de France pour s’échapper d’un quotidien difficile

Retraité actif , une fin de carrière professionnelle douloureuse mais qui m’a permis de relativiser les choses et événements du quotidien. Pourquoi faire partie de la caravane Pressade ? On me l’a proposé et que j’avais déjà fait un tour de France avec la marque Teisseire. La connaissance du staff, de la clientèle rigoureuse, exigeante mais juste avec tout le monde et de sa parfaite connaissance de la mission, de son obsession permanente du confort de ses caravaniers.

 

 

 

Loic

Loïc, 24 ans, a rencontré l’amour sur le Tour de France il y a trois ans

Faire la caravane publicitaire était un rêve pour moi, car je la voyais depuis tout petit. Je me reconnais particulièrement dans la caravane Pressade qui propage de la gentillesse et de la bonne humeur avec ses jus de fruits bio. Cette image de marque correspond parfaitement à ma personnalité.

 

 

 

 

Lola

 

Lola, 21 ans, sportive de haut niveau, met sa préparation entre parenthèse pendant trois semaines

Je m’appelle Lola, j’ai 21 ans (bientôt 22 !) et je suis native de la ville rose. Je suis également sportive de haut-niveau (je pratique le volley-ball depuis maintenant sept ans). J’ai voulu tenter l’expérience puisque tout le monde en parlait comme une aventure extraordinaire donc j’ai voulu me lancer. Et puis en tant que sportive, quoi de mieux que de travailler sur le troisième événement sportif mondial !

 

 

Mélanie

Mélanie, 32 ans, ex hôtesse dans l’armée de l’air, le Tour de France pour découvrir son pays (vs les 80 pays visités en mission)

Trentenaire dynamique, au parcours atypique (études, militaire pendant neuf ans, reprise d’études…) qui aime les voyages, aller à la rencontre des autres, découvrir de nouvelles cultures, le sport, surtout le basket. J’ai fait le Tour de France avec la caravane Pressade car c’est une caravane dynamique qui éveille la gentillesse, qui met de bonne humeur de bon matin en donnant la pêche pour toute la journée.

 

 

 

Stéphane

Stéphane, 48 ans, en route pour son 19ème Tour de France

Je me présente, Stéphane Renaud âgé de 48 ans et chef de la caravane publicitaire Pressade. J’habite Bordeaux et je suis père de deux garçons. J’ai 18 Tour de France à mon actif. Faire partie de la caravane publicitaire s’est une énorme chance, il y a tellement de demandes pour très peu de places. Pour ma part, je suis fidèle à la marque Pressade depuis son arrivée car une grande confiance s’est instaurée entre la marque et ma personne. Le tour dans la caravane publicitaire est certes une partie importante d’une grande épreuve sportive, la troisième épreuve mondiale, mais c’est surtout une grande aventure humaine et c’est pour cela que je reviens chaque année.

 


~ Le Tour et vous ~

Alain
Les précédents liens sont très anciens puisqu’ils remontent à mon enfance quand, en famille, nous allions assister au passage de la caravane et ensuite au passage des coureurs. Cela remonte notamment à l’époque de Poulidor et de J.Anquetil, et même avant. Pour ce qui est du cyclisme en général, je pratique ce sport de temps en temps et notamment sur les canaux. J’ai fait le canal de Nantes à Brest (360 kilomètres) en trois jours. Je vais de temps en temps faire quelques étapes de La Loire à vélo.

 

Eric
Un deuxième Tour de France et des souvenirs de jeunesse. Fan de cyclisme, sport que je pratique depuis l’âge de 14 ans.

 

Loïc
Je suis un fan de cyclisme. J’ai pratiqué ce sport durant cinq années en compétition puis en loisir. Mon papa est également amateur de Vélo. Il en fait depuis son plus jeune âge. J’ai donc plus ou moins grandi avec ce sport.

 

Lola
Comme dit précédemment, je suis sportive et assez intéressée par le sport en général. Le rituel de l’été, c’est de regarder le Tour de France avant d’aller à la plage car souvent il fait bien trop chaud à cette heure-ci. Il y a eu une fois lorsque j’étais petite et que j’habitais dans la banlieue toulousaine (Labarthe-sur-Lèze exactement). Le Tour de France est passé dans mon village et il se trouve que c’était vraiment une fête exceptionnelle, d’autant que le coureur Stuart O’gradi (australien) habitait à l’époque dans notre village.

 

Mélanie
L’année dernière, j’ai fait le Tour avec la caravane Teisseire, qui fait partie de la même agence que Pressade. J’allais sur les routes du Tour depuis que je suis petite surtout dans les Pyrénées, d’où je suis originaire et Bernard Labourdette qui fut cycliste professionnel du temps de Hinault est un cousin de mon père.

 

Stéphane
Pour ma part, je suis un ancien coureur cycliste entraîné par un ancien porteur du maillot jaune (Jacques Bossis).

 


~ Anecdotes et meilleurs souvenirs ~

Alain
Les meilleurs souvenirs il y en a beaucoup ! Cependant, hormis les souvenirs relatifs à la « camaraderie » qui s’installe tout au long du tour avec l’équipe Pressade et l’ensemble des caravaniers, il y a principalement celui-ci. Le fait de voir le visage des enfants avec leur sourire radieux (la banane) dès qu’ils aperçoivent le char des oranges gardiens arriver. C’est fabuleux de pouvoir leur apporter un petit peu de joie.

 

Eric
La rencontre avec certaines personnes qui ont permis de créer des liens forts et durables dans le temps. Les trente minutes de massage à Carcassonne lors de la journée de repos. La joie des gens sur le bord des routes, la traversée des villes où la vie s’arrête pour le passage du Tour de France.

 

Loïc
L’étape des pavés entre Arras et Roubaix. J’ai pour habitude de regarder la classique de Paris-Roubaix à la télévision. Et là ! Quand je suis entré dans le premier secteur pavé, j’ai eu les frissons ! Ce sont des endroits mythiques du cyclisme. Il y avait une ambiance formidable sur les bords des routes ! De plus, c’était le jour de la finale de la coupe du monde de football.

 

Lola
Je garde un souvenir particulier de mon tour de France 2017 : une demande en mariage sur le parking caravane le matin ! C’était vraiment exceptionnel de voir ça. Concernant cette année, la dernière étape a pour moi été fabuleuse. Dans mes Pyrénées, avec mes amis sur le bord de la route c’était exceptionnel. Et puis des instants qui resteront également gravés dans ma mémoire sont tous ces petits moments de partage collectifs, qui sur le coup et à raconter peuvent paraître anecdotiques mais qui maintenant sont des souvenirs exceptionnels.

 

Mélanie
Nous avons pu regarder la finale de la Coupe du Monde tous ensemble et apprécier la victoire de la France Après l’étape Arras-Roubaix dans une super ambiance. La photo réalisée sur les Champs-Elysées avec toute l’équipe fut également un moment très fort, car après trois semaines à travailler dur et tous ensemble, nous avons immortalisé le moment et lors que nous regarderons la photo par la suite, on se souviendra de tous ces moments très forts.

 

Stéphane
Tous les jours sont et contribuent a créer des souvenirs. Rien que sur les bords des routes, quand on voit le visage réjouit d’une personne qui nous voit arriver et en plus, quand cette même personne obtient le goodies tant attendu, là, c’est une explosion de joie. Au sein de mon équipe, tous les Tour de France sont certes différents mais mon souhait le plus fort est d’emmener mon équipe du premier jours jusqu’au dernier jour en pleine forme et en gardant la pêche, le sourire et l’envie de repartir le lendemain matin ou repartir sur les routes du Tour l’année d’après.

 


~ Aléas du métier ~

Alain
J’étais conducteur de char. De ce fait, cela nécessite une attention extrême dès le départ de l’étape jusqu’à l’arrivée pour veiller à ce qu’il n’y est pas d’accident ou d’incident. Cette attention ne peut en aucun cas se relâcher, à aucun moment. Les journées sont fatigantes, vous le comprendrez aisément. Il n’y a pas de place pour la fête tous les jours. Cela n’est possible que lors des rares journées de repos du tour.

 

Eric
Les difficultés rencontrées sont significatives sur le moment mais vite oubliées car les journées s’enchaînent rapidement et je n’ai pas assez de recul pour privilégier un moment particulier. Si ce n’est le soir à l’hôtel devant un verre et le sentiment d’avoir la satisfaction du devoir accompli.

 

Loïc
Un matin, en raison de la circulation, nous avons eu du retard avant le départ d’une étape. Du coup, nous avons dû faire notre chargement matinal en trente minutes. Cela était intense !

 

Lola
Les aléas du métier… Les réveils matinaux sans hésiter ! Mais bon tout le monde se soutien dans la fatigue cumulée donc c’est un aléa mineur au final.

 

Mélanie
Quitter l’équipe à la fin du Tour et retrouver le quotidien est le moment le plus dur dans cette belle aventure.

 

Stéphane
Cette année, il faut le dire, A.S.O ne nous ont pas épargné, avec deux grands transferts de plus de 700 kilomètres chacun. Ces transferts sont toujours réalisés après l’arrivée d’une étape donc une gestion de la fatigue très importante. Mais la marque Pressade, par le biais de l’agence qui gère le projet, nous ont toujours permis de dormir dans de supers hôtels, donc cela aide pour un repos réparateur.

 


~ Être caravanier en quelques mots ~

Alain
C’est une grande aventure humaine et une satisfaction extrême. Certains diront à juste titre : c’est que du bonheur ! Tout cela est exact. Et quand tout s’arrête, on ressent une sensation étrange de manque. Tous les événements vécus se renouvellent dans la tête avec une seule envie, celle de recommencer l’année d’après.

 

Eric
Avoir la banane en toutes circonstances, être solidaire et à l’écoute de l’autre. Le vivre ensemble malgré nos différences.

 

Loïc
Nous sommes des privilégiés. Nous avons la chance de faire trois semaines de Tour de France accompagné par la joie des spectateurs ! Le fait de voir tous ces sourires sur les bords des routes est fantastique. Une grande partie d’entre eux viennent pour la caravane exclusivement.

 

Lola
Ces trois semaines ont été encore une fois exceptionnelles, pleines de surprises, remplies de rires et d’amour. Durant ces trois semaines à vivre tout le temps avec les personnes, on apprend à les connaître beaucoup plus rapidement, et on créer des vrais liens. Depuis la fin du Tour, j’ai déjà revu plein de monde de la caravane, et même des caravaniers autres que Pressade ! On est coupés du monde et on vit comme en autarcie pendant trois semaines. Alors je vous avoue que le retour à la réalité est assez compliqué. J’attends impatiemment le prochain tour de France et je croise les doigts pour qu’il soit une fois de plus avec Pressade.

 

Mélanie
Discipline, enthousiasme, partage, esprit d’équipe accompagné d’une belle convivialité, pour vivre une expérience exceptionnelle et une merveilleuse aventure humaine. Le Tour se vit, il ne se raconte pas.

 

Stéphane
Être caravanier est avant tout un travail et non trois semaines de vacances. Le caravanier est amené à se lever tôt le matin et à se coucher tard le soir. Il doit avoir en lui l’esprit d’entraide sinon cela ne fonctionnera pas. Si un caravanier n’est pas bien, il ne fera pas un bon job. Donc le but c’est que tout le monde aide son voisin et comme ça, tous mes caravaniers sont bien et peuvent transmettre leur joie et gentillesse.

Cette année, les caravaniers de Pressade ont distribué 400 000 briquettes de jus de fruits (environ 100 000 litres de jus de fruits) et 50 0000 badges. Donc vous pouvez le constater que ce n’est pas trois semaines de vacances qu’un caravanier vient de passer car il a fallu charger et distribuer tous ces produits au public. Mais ce n’est pas non plus le bagne car tout ce fait et est réalisé dans la joie et la bonne humeur, la preuve est que la plupart des caravaniers veulent revenir l’année suivante !

 

 

Photo souvenir

 

– Crédits photos : Vincent Prieur –

 

Merci aux caravaniers pour nous avoir, le temps d’un mets, fait revivre les saveurs du mois de juillets. Nous remercions également l’équipe Pressade pour ces moments de partage au départ de Carcassonne ainsi que pour leur accueil au Fan park, où nous avons pu déguster les boissons Pressade et bénéficier d’un massage bien mérité ! Enfin, merci également à Mariane pour sa disponibilité sur place ainsi qu’à Lucie Hardy, qui coordonne le tout.

Rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles aventure sur le Tour de France !

 

Rédigé par

Natacha Cayuela - Coordinatrice pour cyclistes

Passionnée de vélo depuis ses dix ans, Natacha est la fondatrice du site qui ravitaille le cyclisme. Elle est également l'auteur du roman La Bonne échappée, où l'univers de la Petite Reine est mis à l'honneur.