La fondatrice de notre nouveau partenaire Roulez Jeunesse va vivre un grand rêve : participer au Tour de France en tant qu’assistante photographe. Comment en est-t-elle arrivée là ? Voici son parcours.
Bonjour, avant tout, j’ai 17 ans et je vis à Avignon. Je suis passionnée par le cyclisme depuis mon plus jeune âge grâce à mon grand-père qui ne loupe aucun Tour de France depuis son enfance. Il a monté la plupart des cols empruntés par la Grande Boucle, c’est un vrai fan de vélo! Ma passion pour la photo est beaucoup plus récente. En voyant les photos que je faisais sur les courses cyclistes, je me suis demandée si je ne pouvais pas m’améliorer. Mes amis m’ont alors poussé à m’inscrire dans un club photo et depuis j’ai énormément appris !
-
Tu as donc décidé de partager ta passion en créant un site. Comment t’es venue cette idée ? Quel est le concept de « Roulez jeunesse » ?
Dès le début du projet, l’idée d’un site web était incontournable. Je rêve de devenir journaliste depuis plusieurs années, et ce projet autour du Tour est idéal pour engranger de l’expérience.
Le site permettra de voir la course de manière décalée et originale. Je ne voyais pas l’intérêt de faire des résumés d’étapes comme font de nombreux sites mille fois plus vus que le mien. Je me concentrerai surtout sur les coulisses du Tour, la caravane, toutes les personnes qui travaillent sur cet événement mondial.
-
Comment as-tu fais pour rejoindre l’aventure de la Grande Boucle ?
Lorsque j’ai commencé la photo, en 2013, je mettais mes clichés sur un réseau social nommé Instagram. J’ai découvert par ce biais énormément de photographes comme Jim Fryer et Iri Greco (BrakeThrough Media). Jim commentait régulièrement mes photos et nous avons fini par se rencontrer tous les trois sur le Tour, au départ de Vaison-la-Romaine. Depuis, nous avons gardé contact par Facebook.
Lorsque j’ai commencé à réfléchir à ce projet, je ne voyais personne d’autres qu’eux pour m’aider. En leur exposant touts les détails du site, ils ont accepté de me prendre en stage avec eux sur les routes du Tour !
-
D’un point de vu logistique, comment seront organisées tes trois semaines ?
C’est la grande interrogation ! Rien n’est défini mais normalement le matin je serai assez indépendante, j’y réaliserais mes portrait, interviews, etc… Dans l’après-midi, sur le trajet pour aller à l’arrivée, j’écrirai quelques articles. A l’arrivée, je serais surement avec mes maîtres de stage au niveau des bus ou dans la zone presse, derrière la ligne, pour finir mes articles ou faire d’autres interviews.
-
Es-tu à l’aise pour aborder les coureurs ? Qui as-tu le plus envie de rencontrer, d’interviewer ?
Je pense que les premiers jours vont être très intimidants. C’est quelque chose de nouveau pour moi, je n’ai pas l’habitude ni l’expérience de la plupart des personnes présentes sur le Tour. Cependant, je pense être capable, une fois que j’aurai trouvé mes marques, d’interviewer les coureurs.
J’aimerai rencontrer Alberto Contador car c’est lui qui m’a fait aimer ce sport au point de ne plus pouvoir m’en détacher. Après, je pense que tous les coureurs sont pleins de surprises et extrêmement intéressants que ce soit par leurs parcours, par leurs passions ou bien par leurs personnalités.
-
La frontière de la langue t’effraies ou est-ce que tu maîtrise l’anglais, l’italien ou l’espagnol ?
Sur ce point là, je pars assez confiante ! Après des années d’euro-espagnol, je maîtrise assez pour pouvoir communiquer sans soucis. Pour l’anglais, c’est une autre paire de manche car entre les différents accents, la vitesse, cela peut-être gênant mais je ne m’en inquiète pas pour autant !
-
Autre chose à rajouter ?
Vous pouvez me suivre tout au long de cette aventure sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter (Roulez Jeunesse) et sur mon compte Instagram pour voir plus de photos (Sarah Meyssonnier). J’ai également un blog éponyme sur l’Express et une galerie photo sur FranceTV nommée « Visages du Tour ».